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lundi 3 novembre 2008
jeudi 30 octobre 2008
mercredi 29 octobre 2008
La vache
Si la Terre était une vache
Ce serait particulier
Les continents seraient ses taches
Elle brouterait la voie lactée
Tous les enfants vivant dessus
Auraient du lait à volonté
Ce serait la plus dodue
Des planètes répertoriées
La science serait tentée
De répondre à cette question
Quelle est donc l'utilité
De cette queue à l'horizon?
Pas besoin d'être ingénieur
Pour trouver la solutionC
'est un grand ventilateur
Pour enlever la pollution !
Flem
mardi 28 octobre 2008
lundi 27 octobre 2008
Le Mouton
LE MOUTON
Un mouton fut pris d’amour
Pour une chèvre de montagne bien taillée
Qu’il avait rencontrée un jour
A la lisière de la forêt.
L’âme en peine, le cœur aveuglé
Trouvant les siennes, les brebis
Avec lesquelles il avait grandit
Fort modestes à son goût
Et d’un caractère trop mou,
Il ne put longtemps patienter
Et partit à la trace de sa bien-aimée
Celle-ci qui n’était pas docile
Et d’un tempérament peu facile
L’emmena non sans légèreté
Des basses cimes aux plus hauts sommets
Des prés aplatis aux rochers aiguisés
Bondissante ci et là avec gaîté.
Lui, que la nature n’a pas doté
De sabots tout terrain
Et dont la lourde toison le fatiguait
La crut heureuse de lui et sauta
Glissa à cause de quelques cailloux
Et se cassa le cou.
« Tel est pris qui croyait prendre ».
Il vaut mieux se garder
De courir derrière les fausses illusions
Car on ne sait jamais ce qui peut se cacher
Derrière la soie si tendre au toucher.
Khalil
lundi 20 octobre 2008
Les feuilles mortes
Les Feuilles mortes
Oh, je voudrais tant que tu te souviennes,
Oh, je voudrais tant que tu te souviennes,
Des jours heureux quand nous étions amis,
Dans ce temps là, la vie était plus belle,
Et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui.
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,
Tu vois je n'ai pas oublié.
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,
Les souvenirs et les regrets aussi,
Et le vent du nord les emporte,
Dans la nuit froide de l'oubli.
Tu vois, je n'ai pas oublié,
La chanson que tu me chantais...
C'est une chanson, qui nous ressemble,
Toi qui m'aimais, moi qui t'aimais.
Nous vivions, tous les deux ensemble,
Toi qui m'aimais, moi qui t'aimais.
Et la vie sépare ceux qui s'aiment,
Tout doucement, sans faire de bruit.
Et la mer efface sur le sable,
Les pas des amants désunis.
Nous vivions, tous les deux ensemble,
Toi qui m'aimais, moi qui t'aimais.
Et la vie sépare ceux qui s'aiment,
Tout doucement, sans faire de bruit.
Et la mer efface sur le sable
Les pas des amants désunis...
Jacques PREVERT
dimanche 19 octobre 2008
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